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Ni islam, ni folie, la terreur est politique

Ni islam, ni folie, la terreur est politique
 
Des premiers éléments de l'enquête, il ressort que l'auteur de l'ignoble tuerie de Nice se moquait de la religion comme d'une guigne, ne faisait pas la prière, ne respectait pas le jeûne du ramadan, collectionnait les conquêtes masculines et féminines, menait une vie dissolue, affectionnait les sites internet violents et avait une fâcheuse tendance à régler ses différends au pistolet automatique. Il est temps, me semble-t-il, de tirer quelques enseignements d'un tel portrait, qui est désormais de l'ordre des faits, et d'analyser les dommages collatéraux qu'il ne peut manquer d'exercer quant à leur interprétation.

A des années-lumière de la pratique islamique la plus courante, ce portrait de l'auteur de la tuerie du 14 juillet en jouisseur compulsif, irascible et sans tabou, en effet, n'est pas sans intérêt. Il couvre de ridicule, c'est le moins qu'on puisse dire, la meute des télé-experts prompts à dénicher la quête du frisson apocalyptique chez n'importe quelle petite frappe du djihad global. Pour ceux qui ne veulent voir dans le terrorisme que le stade suprême du fanatisme religieux, le démenti est catégorique et sans appel. Difficile, désormais, de soutenir la thèse de la responsabilité immémoriale de l'islam, quand on sait que le meurtrier était musulman comme les Borgia étaient catholiques et que 10 des 84 victimes du massacre de Nice, en revanche, étaient bien de confession musulmane.

Cet examen impitoyable des faits renvoie aussi dans les cordes ces politiciens avides qui se jettent sur l'islam comme sur une proie facile au moindre événement susceptible de jeter de l'huile sur le feu. Rêvant sans doute de dépasser le FN sur sa droite en se livrant à une man½uvre audacieuse, ils ne voient pas qu'ils se couvrent de honte tout en creusant leur tombe, politiquement s'entend. Lorsque l'un d'eux réclame à cor et à cri l'interdiction du voile islamique, en France, pour lutter contre le terrorisme, on ne sait d'ailleurs s'il faut en rire ou en pleurer, tant le propos est grotesque et la tentative de manipulation si patente.

A l'évidence, l'auteur de l'abominable crime de Nice avait en lui une violence sourde. Nourrie de ses échecs et de ses frustrations, cette violence, le tueur de la Promenade des Anglais l'a soudain déchaînée en commettant un acte horrible, un meurtre de masse. Mais pourquoi ? Au fond, nul ne le sait exactement. On pourra gloser sans fin sur ses motivations, recourir aux expertises les plus savantes, mobiliser toutes les ressources de la psychologie et de la sociologie, l'objet d'étude a disparu avec l'acte qui l'a fait naître. Le faisceau de ses justifications s'est volatilisé avec lui, dissipant à jamais toute explication exhaustive. Que nous le voulions ou non, l'engrenage qui conduisit au drame du 14 juillet risque de demeurer nimbé de mystère.

Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y ait rien à comprendre. On a invoqué à juste titre l'absence de motivation politique explicite de la part du tueur. Mais tous les terroristes ne laissent pas à l'usage de la postérité un testament politique destiné à justifier leurs forfaits. L'absence de discours, en l'occurrence, peut valoir tous les discours. Et puis, il faut bien admettre que cette lecture a-politique du geste criminel du 14 juillet est sérieusement battue en brèche par sa revendication a posteriori. La justification de l'acte par l'organisation terroriste transforme l'acte lui-même à l'insu de son auteur, elle en dissipe l'ambiguïté initiale. Formulée par Daech, cette revendication, dit-on, serait opportuniste. Mais qui peut le prouver ? Et cette preuve serait-elle fournie, que faudrait-il en déduire ?

Ajouté au mode opératoire utilisé (le camion-bélier), l'endossement de l'attentat par l'organisation terroriste, sans l'exclure absolument, paraît invalider l'hypothèse d'un acte isolé, dénué de toute signification politique et commis sous l'effet d'un accès de folie. Oui, un attentat a bien été accompli par un individu décidé à tuer aveuglément, et ce crime a été revendiqué par une organisation terroriste internationale qui ne cesse d'inviter ses affidés à le faire. Disposant de partisans disséminés partout et nulle part, Daech, en réalité, n'a nul besoin d'organiser les attentats en amont, puisqu'il lui suffit de s'en attribuer la paternité en aval, la violence de ces adeptes passés à l'acte s'inscrivant spontanément dans le projet de subversion par la terreur qui constitue le fonds de commerce djihadiste depuis la création d'Al-Qaida sous parrainage américano-saoudien.

C'est pourquoi l'auteur du crime (individuel) et son parrain (collectif) en partagent clairement la responsabilité. Ils coproduisent cette monstruosité, l'un parce qu'il l'a commise, l'autre parce qu'il la revendique. Le terrorisme n'existe que parce qu'il y a des petites frappes pour accomplir la sale besogne, mais il n'y aurait pas de petites frappes s'il n'y avait aucune organisation pour diffuser des mots d'ordre. On ne se lassera jamais de le répéter : le terrorisme est une entreprise politique, et s'il fournit à des individus désaxés le moyen d'exhaler leur mal-être, c'est parce que l'organisation préexiste à cette piétaille et l'utilise comme « soldats du djihad ».

En interprétant le terrorisme sur le mode psychiatrique, au contraire, on s'offre un alibi qui en occulte la signification. Exempté de toute rationalité, y compris meurtrière, le djihadisme est réduit au statut de curiosité anthropologique. On en fait une sorte de trou noir de la pensée, une aberration sans cause assignable, comme si rien ne pouvait l'expliquer hormis le dérangement mental de ses acteurs. On veut condamner les terroristes pour ce qu'ils font, mais on les dépossède, en même temps, de toute responsabilité politique. Comme celle qui n'y voit que l'empreinte de l'islam, cette interprétation du phénomène djihadiste, en occultant sa motivation première, le soustrait à toute analyse rationnelle. Et elle jette un écran de fumée devant les raisons de ce péril mortel que nos dirigeants, par cynisme et lâcheté, ont fait croître en prétendant le combattre.

Bruno Guigue | 18 juillet 2016

bruno guigue 3

Bruno Guigue, ancien élève de l'École Normale Supérieure et de l'ENA, Haut fonctionnaire d'Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l'enseignement secondaire, chargé de cours en relations internationales à l'Université de La Réunion. Il est l'auteur de cinq ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, L'invisible remords de l'Occident, L'Harmattan, 2002 », et de centaines d'articles.

Source: http://arretsurinfo.ch/ni-islam-ni-folie-la-terreur-est-politique-par-bruno-guigue/


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#Posté le mercredi 03 août 2016 22:33

Pourquoi les attentats en France ?

Pourquoi les attentats en France ?
Par Finian Cunningham le 02 août 2016
 
Les actes de guerre illégaux perpétrés par la France au Moyen-Orient, et leurs conséquences, sont largement passés sous silence

Le choc subi en France suite à l'assassinat, au couteau, d'un prêtre âgé par deux terroristes islamistes est compréhensible. Le religieux de 85 ans, le Père Jacques Hamel, a été forcé de s'agenouiller devant la petite congrégation présente lors d'une messe dans une église paroissiale en Normandie, quand il a été égorgé. Les tueurs se sont ensuite filmés en se livrant à un rituel arabe macabre sur l'autel de l'église.

Exprimant l'horreur de la nation, le Père Philippe Maheut, vicaire général pour le district de Rouen, dans le nord de la France où l'assassinat a eu lieu au début de cette semaine, aurait déclaré : « Nous nous demandons comment nous avons pu en arriver à ce point. »

Le choc de l' assassinat barbare est aggravé par le fait qu'il intervient moins de deux semaines après qu'un homme d'origine tunisienne a écrasé, au volant d'un camion de 19 tonnes, une foule de piétons regardant le feu d'artifice du 14 juillet dans la ville balnéaire de Nice, sur la Riviera. Les autorités françaises affirment que l'attaque − dans laquelle 84 personnes ont été tuées − a également été motivée par le terrorisme islamiste.

Depuis janvier 2015, la France a subi plus de dix attaques terroristes qui ont coûté la vie à plus de 250 personnes. Le pays est en état d'urgence depuis neuf mois et continuera de l'être au moins jusqu'à la fin de cette année. Peut-être même au-delà. Pourtant, il semble n'y avoir aucun répit dans la violence.

Ce qui est encore plus irritant pour les citoyens est que, dans la dernière attaque, près de Rouen, l'un des deux assaillants, qui ont ensuite été abattus par des policiers, était connu des autorités françaises pour avoir des liens terroristes. Adel Kermiche (19 ans), un Français arabe, portait un bracelet électronique et était sous surveillance dans le cadre d'une condamnation par un tribunal français pour ses tentatives d'aller en Syrie, à deux reprises au cours de l'année 2015, afin de rejoindre les milices islamistes qui se battent là-bas.

Ces divulgations ajoutent au mécontentement populaire croissant contre le gouvernement du président François Hollande. Il suit des réclamations faites par la police française locale de Nice qui n'aurait pas reçu le soutien adéquat de la part de la sécurité nationale au moment du massacre.

Le gouvernement socialiste de Hollande est assailli par la droite politique qui l'accuse d'être « trop mou » sur les questions de sécurité.

Nicolas Sarkozy, le leader des Républicains, appelle à une réponse « sans merci » à la suite du meurtre du prêtre cette semaine.

Sarkozy, qui devrait tenter une deuxième candidature à la présidence lors des élections de l'an prochain, semble essayer de marginaliser l'aile droite, anti-immigrés, du Front national de Marine Le Pen.

Parmi les mesures d'urgence exigées par Sarkozy il y a la détention sans jugement pour toute personne soupçonnée de liens avec les terroristes islamistes, plus de pouvoirs de surveillance pour la police, et la déportation de citoyens français dans leur pays d'origine s'ils sont reconnus coupables d'infractions terroristes. C'est une pente glissante vers l'internement massif de populations ethnico-religieuses entières, semblable à un état de loi martiale.

Avec le gouvernement de Hollande sous la pression croissante à la fois des Républicains et du Front national, en vue des élections de l'an prochain, et compte tenu de ses performances lamentables à ce jour sur les questions de sécurité, il semble inévitable que la France intensifie ses pouvoirs d'urgence déjà draconiens.

On doit s'attendre aussi à voir s'accroître l'activité des opérations militaires françaises outre-mer. Tant Hollande que son Premier ministre Manuel Valls ont déclaré la guerre à État islamique (ISIS ou Daesh) et ont promis que « la guerre sera longue ».

Quelques jours seulement après les atrocités du 14 juillet à Nice, les avions français ont réalisé plusieurs frappes aériennes près de la forteresse d'ISIS à Manbij dans le nord de la Syrie. Cependant, des sources gouvernementales syriennes ont affirmé que les frappes ont tué plus de cent civils. Damas a envoyé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant la violation du droit humanitaire par les Français, ainsi que la souveraineté du pays dans l'exécution des raids aériens.

Nous avons donc une spirale mortelle de la terreur. Dans les circonstances qui prévalent, cette spirale va forer de plus en plus profondément dans une indifférence insupportable.

Revenons à la question posée par le vicaire général de Rouen suite à l'assassinat du prêtre : « comment en sommes-nous arrivés à ce point ? ».

Il ne faut pas sous-estimer le fait qu'une grande partie de la violence soi-disant djihadiste qui a éclaté à travers l'Europe, de la France à la Belgique et à l'Allemagne, est une forme de retour de flamme des guerres illégales que les États européens ont menées en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ces guerres ont été conduites ouvertement avec les États-Unis, sous les auspices de l'OTAN, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Somalie et au Mali. La légalité de ces interventions est très discutable, sinon littéralement criminelle pour le dire crûment.

C'est sous la présidence française de Nicolas Sarkozy, en mars 2011, que l'OTAN a bombardé la Libye, la transformant en un État failli, renversant le gouvernement de Mouammar Kadhafi, et déchaînant le terrorisme islamiste dans les régions du Maghreb, du Sahara et du Moyen-Orient.

Sous la présidence de Hollande à partir de 2012, la France a été un commanditaire clé de la guerre secrète en Syrie au cours des cinq dernières années pour renverser le gouvernement élu du président Bachar al-Assad. Avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, la France est responsable de l'un des grands crimes de l'histoire moderne − la destruction aveugle de la Syrie, avec un bilan de 400 000 victimes et le déplacement de millions de réfugiés, en conséquence du soutien secret apporté par l'Occident aux milices terroristes afin de provoquer un changement de régime.

L'ambassadeur de Syrie à l'ONU, Bachar al-Jaafari, a admonesté le Conseil de sécurité la semaine dernière avec sarcasme : « Pourquoi les attaques en Europe sont-elles condamnées comme des actes terroristes, alors que quand elles sont effectuées en Syrie, les gouvernements occidentaux les désignent comme des actions des « rebelles modérés » ? ».

L'égorgement d'un prêtre dans une église normande par des terroristes islamistes autoproclamés est en effet choquant. Mais combien plus choquant est la décapitation de milliers de chrétiens et de musulmans par les mêmes groupes terroristes en Syrie ?

Les Patriarches chrétiens syriens ont, depuis des années, mis en garde sur l'extermination des chrétiens dans les villes et villages qui sont tombés sous le siège de l'État islamique et d'autres groupes terroristes liés à al-Qaïda. Le patriarche Ignace Ephrem II a évoqué un seul incident horrible, parmi beaucoup d'autres, quand vingt-et-un chrétiens ont été massacrés dans une église dans la ville de Al Qaryatain. Le règne de la terreur ne prit fin qu'en avril de cette année, lorsque l'armée arabe syrienne et la force aérienne russe ont repris la ville aux djihadistes.

Les réseaux djihadistes − mercenaires venus de pas moins de cent pays − ont presque renversé l'État syrien avant que le président russe Vladimir Poutine n'ordonne une intervention militaire en octobre dernier. Le renversement de l'État était l'objectif du gouvernement français et de ses alliés. Et les mercenaires ont été dirigés, financés et militarisés par les puissances étrangères. La France, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres sont coupables d'énormes crimes de guerre. Les dirigeants politiques de ces pays doivent être poursuivis. Parce que sans responsabilité en vertu de la loi, il n'y a plus de loi. Nous sommes retournés dans la jungle.

François Hollande a admis publiquement que des armes françaises étaient fournies aux « rebelles » syriens depuis 2012, en violation d'un embargo de l'Union européenne sur la Syrie.

Les rapports des médias occidentaux ont également, occasionnellement et pudiquement, reconnu que les armes étrangères ont fini dans les mains de réseaux terroristes officiellement proscrits. La notion d'une distinction entre les modérés et les extrémistes est une mascarade cynique afin d'absoudre les gouvernements occidentaux de l'accusation légitime qu'ils sont les complices des terroristes.

La vidéo de la décapitation d'un garçon palestinien de dix ans, près de la ville d'Alep au nord de la Syrie, la semaine dernière, par des « rebelles » de la brigade Nour al-Din al-Zenki, soutenus par les États-Unis, est la preuve de cette mascarade. Le département d'État américain a reconnu son lien avec le groupe, en disant que le meurtre horrible du garçon entraînerait une « pause » dans la poursuite du soutien à la brigade.

Il ne semble pas y avoir d'issue en France à la spirale terroriste de la mort. Non seulement en France, mais dans l'ensemble de l'Europe.

Une série d'attaques liées au terrorisme en Allemagne − trois dans la dernière semaine − attise la peur et le ressentiment parmi les Allemands ordinaires envers les demandeurs d'asile qui ont fui la violence dans les pays arabes et musulmans.

L'atrocité commise dans l'église française près de Rouen est considérée comme un blasphème contre l'héritage chrétien de la France. Il y a des rapports alarmants selon lesquels des groupes nationalistes français d'extrême-droite chercheraient à se venger par des attaques sur les communautés arabes et musulmanes. L'ambiance de peur, de suspicion, de vengeance et de xénophobie est à son tour renforcée par l'augmentation des pouvoirs de l'État d'urgence et la rhétorique politique incendiaire.

On constate, semble-t-il, une vision apocalyptique abyssale de violence sans fin.

Naturellement, les citoyens européens semblent être déboussolés quant à la façon de briser le cycle de la violence.

La vérité c'est que la spirale de la terreur en France, et aussi dans l'Europe élargie, ne prendra fin que lorsque les États tels que la France cesseront de se conduire comme des pouvoirs voyous, saccageant le droit international et violant la souveraineté des autres pays, en apportant leur soutien à des mercenaires terroristes, pour atteindre des objectifs illicites de changement de régime.

La France est en deuil − une fois de plus. Le pays a besoin de se réveiller à la réalité de sa propre anarchie internationale. Et briser le cycle du terrorisme que ses gouvernements ont pour une grande part initié avec leurs alliés européens et américains de l'OTAN.

Parlant après l'assassinat du prêtre près de Rouen, le président Hollande a regardé les caméras de télévision et dit solennellement : « Je vous dois la vérité. Cette guerre sera longue. C'est notre démocratie qui est visée. Nous devons nous unir. »

Alors là, retenez votre souffle ! Voilà le genre de mensonge et de tromperie au sujet desquels les gouvernements occidentaux doivent être appelés à rendre des comptes. La première chose pour laquelle les gens devraient s'unir est la poursuite des criminels de guerre pour leur violation systématique du droit international qui a largement induit le phénomène de la terreur sans fin parmi nous.

Finian Cunningham – Le 30 juillet 2016 – Source Strategic-Culture

Traduction : le Saker Francophone


http://arretsurinfo.ch/pourquoi-les-attentats-en-france/.

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#Posté le mercredi 03 août 2016 22:07

Ni islam, ni folie, la terreur est politique

Ni islam, ni folie, la terreur est politique
 
Des premiers éléments de l'enquête, il ressort que l'auteur de l'ignoble tuerie de Nice se moquait de la religion comme d'une guigne, ne faisait pas la prière, ne respectait pas le jeûne du ramadan, collectionnait les conquêtes masculines et féminines, menait une vie dissolue, affectionnait les sites internet violents et avait une fâcheuse tendance à régler ses différends au pistolet automatique. Il est temps, me semble-t-il, de tirer quelques enseignements d'un tel portrait, qui est désormais de l'ordre des faits, et d'analyser les dommages collatéraux qu'il ne peut manquer d'exercer quant à leur interprétation.

A des années-lumière de la pratique islamique la plus courante, ce portrait de l'auteur de la tuerie du 14 juillet en jouisseur compulsif, irascible et sans tabou, en effet, n'est pas sans intérêt. Il couvre de ridicule, c'est le moins qu'on puisse dire, la meute des télé-experts prompts à dénicher la quête du frisson apocalyptique chez n'importe quelle petite frappe du djihad global. Pour ceux qui ne veulent voir dans le terrorisme que le stade suprême du fanatisme religieux, le démenti est catégorique et sans appel. Difficile, désormais, de soutenir la thèse de la responsabilité immémoriale de l'islam, quand on sait que le meurtrier était musulman comme les Borgia étaient catholiques et que 10 des 84 victimes du massacre de Nice, en revanche, étaient bien de confession musulmane.

Cet examen impitoyable des faits renvoie aussi dans les cordes ces politiciens avides qui se jettent sur l'islam comme sur une proie facile au moindre événement susceptible de jeter de l'huile sur le feu. Rêvant sans doute de dépasser le FN sur sa droite en se livrant à une man½uvre audacieuse, ils ne voient pas qu'ils se couvrent de honte tout en creusant leur tombe, politiquement s'entend. Lorsque l'un d'eux réclame à cor et à cri l'interdiction du voile islamique, en France, pour lutter contre le terrorisme, on ne sait d'ailleurs s'il faut en rire ou en pleurer, tant le propos est grotesque et la tentative de manipulation si patente.

A l'évidence, l'auteur de l'abominable crime de Nice avait en lui une violence sourde. Nourrie de ses échecs et de ses frustrations, cette violence, le tueur de la Promenade des Anglais l'a soudain déchaînée en commettant un acte horrible, un meurtre de masse. Mais pourquoi ? Au fond, nul ne le sait exactement. On pourra gloser sans fin sur ses motivations, recourir aux expertises les plus savantes, mobiliser toutes les ressources de la psychologie et de la sociologie, l'objet d'étude a disparu avec l'acte qui l'a fait naître. Le faisceau de ses justifications s'est volatilisé avec lui, dissipant à jamais toute explication exhaustive. Que nous le voulions ou non, l'engrenage qui conduisit au drame du 14 juillet risque de demeurer nimbé de mystère.

Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y ait rien à comprendre. On a invoqué à juste titre l'absence de motivation politique explicite de la part du tueur. Mais tous les terroristes ne laissent pas à l'usage de la postérité un testament politique destiné à justifier leurs forfaits. L'absence de discours, en l'occurrence, peut valoir tous les discours. Et puis, il faut bien admettre que cette lecture a-politique du geste criminel du 14 juillet est sérieusement battue en brèche par sa revendication a posteriori. La justification de l'acte par l'organisation terroriste transforme l'acte lui-même à l'insu de son auteur, elle en dissipe l'ambiguïté initiale. Formulée par Daech, cette revendication, dit-on, serait opportuniste. Mais qui peut le prouver ? Et cette preuve serait-elle fournie, que faudrait-il en déduire ?

Ajouté au mode opératoire utilisé (le camion-bélier), l'endossement de l'attentat par l'organisation terroriste, sans l'exclure absolument, paraît invalider l'hypothèse d'un acte isolé, dénué de toute signification politique et commis sous l'effet d'un accès de folie. Oui, un attentat a bien été accompli par un individu décidé à tuer aveuglément, et ce crime a été revendiqué par une organisation terroriste internationale qui ne cesse d'inviter ses affidés à le faire. Disposant de partisans disséminés partout et nulle part, Daech, en réalité, n'a nul besoin d'organiser les attentats en amont, puisqu'il lui suffit de s'en attribuer la paternité en aval, la violence de ces adeptes passés à l'acte s'inscrivant spontanément dans le projet de subversion par la terreur qui constitue le fonds de commerce djihadiste depuis la création d'Al-Qaida sous parrainage américano-saoudien.

C'est pourquoi l'auteur du crime (individuel) et son parrain (collectif) en partagent clairement la responsabilité. Ils coproduisent cette monstruosité, l'un parce qu'il l'a commise, l'autre parce qu'il la revendique. Le terrorisme n'existe que parce qu'il y a des petites frappes pour accomplir la sale besogne, mais il n'y aurait pas de petites frappes s'il n'y avait aucune organisation pour diffuser des mots d'ordre. On ne se lassera jamais de le répéter : le terrorisme est une entreprise politique, et s'il fournit à des individus désaxés le moyen d'exhaler leur mal-être, c'est parce que l'organisation préexiste à cette piétaille et l'utilise comme « soldats du djihad ».

En interprétant le terrorisme sur le mode psychiatrique, au contraire, on s'offre un alibi qui en occulte la signification. Exempté de toute rationalité, y compris meurtrière, le djihadisme est réduit au statut de curiosité anthropologique. On en fait une sorte de trou noir de la pensée, une aberration sans cause assignable, comme si rien ne pouvait l'expliquer hormis le dérangement mental de ses acteurs. On veut condamner les terroristes pour ce qu'ils font, mais on les dépossède, en même temps, de toute responsabilité politique. Comme celle qui n'y voit que l'empreinte de l'islam, cette interprétation du phénomène djihadiste, en occultant sa motivation première, le soustrait à toute analyse rationnelle. Et elle jette un écran de fumée devant les raisons de ce péril mortel que nos dirigeants, par cynisme et lâcheté, ont fait croître en prétendant le combattre.

Bruno Guigue | 18 juillet 2016

bruno guigue 3

Bruno Guigue, ancien élève de l'École Normale Supérieure et de l'ENA, Haut fonctionnaire d'Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l'enseignement secondaire, chargé de cours en relations internationales à l'Université de La Réunion. Il est l'auteur de cinq ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, L'invisible remords de l'Occident, L'Harmattan, 2002 », et de centaines d'articles.

Source: http://arretsurinfo.ch/ni-islam-ni-folie-la-terreur-est-politique-par-bruno-guigue/
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#Posté le lundi 18 juillet 2016 21:03

L'aviation russe bombarde l'EI en Syrie tandis que les autorités françaises viennent au secours des terroristes islamistes

Moscou communique ce jeudi que deux bombardiers russes ont anéanti en Syrie un centre de commandent, un camp islamiste, deux raffineries de pétrole, éliminant par la même occasion un grand nombre de combattants et de matériel ennemi. La nouveauté de ces actions c'est qu'elles sont lancées à partir du territoire de la Fédération de Russie.

La semaine dernière deux pilotes russes ont trouvé la mort suite à la destruction en vol par l'EI, d'un hélicoptère de combat syrien dans lequel se trouvaient deux pilotes russes. La Russie ne pouvait évidemment pas laisser passer ces deux morts sans réagir. Sans doute est-ce la raison de son regain d'activité en Syrie puisque ces derniers jours elle a frappé très durement le groupe islamiste. Le ministère de la Défense russe précise dans un communiqué:
« Ce matin, six bombardiers à long rayon d'action Tu-22M3 ont décollé de bases aériennes situées sur le territoire de la Fédération de Russie pour porter la deuxième frappe concentrée contre des objectifs de l'État islamique nouvellement identifiés dans les régions est de Palmyre, ainsi que dans les villes d'Es-Suhne et d'Arak et contre la station de pompage de pétrole T-3 dans la province de Homs ».

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L'aviation russe a effectué plus de 50 frappes dans la région de Palmyre ces trois derniers jours. Après avoir effectué leurs frappes, les avions ont rejoint leur base en Russie. Ainsi la Russie n'a plus besoin de faire stationner ses avions sur sa base syrienne de Hmeimim prés de Lattaquié, puisque ses avions sont à un coup d'aile du théâtre des opérations en Syrie.
La Russie démontre ainsi qu'elle continue de contrôler la situation en Syrie et qu'elle ne laisse jamais des crimes contre ses soldats, impunis... ce qui explique le regain de colère des autorités françaises. Le lapsus révélateur du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault,  aujourd'hui, en est une illustration flagrante. D'autant plus qu'il venait de s'entretenir en Irak avec son homologue américain John Kerry, notamment sur le djihadisme en Syrie et en Irak:
« Il y a un autre sujet dont nous avons parlé avec John Kerry (...),  c'est la paix en Syrie. » A-t-il expliqué lors d'une interview à France2 aujourd'hui. « Le drame d'Alep, qui est aujourd'hui encerclée, assiégée par les troupes de Saddam Hussein mais aussi avec l'appui des forces russes, donc il faut à tout prix obtenir un cessez-le-feu ».
 
« Il y a un autre sujet dont nous avons parlé avec John Kerry (...),  c'est la paix en Syrie. » A-t-il expliqué lors d'une interview à France2 aujourd'hui. « Le drame d'Alep, qui est aujourd'hui encerclée, assiégée par les troupes de Saddam Hussein mais aussi avec l'appui des forces russes, donc il faut à tout prix obtenir un cessez-le-feu ». 

JM Ayrault ne s'est pas repris, n'a pas rectifié en précisant qu'il s'agissait des troupes de Bachar-el-Assad et non de Saddam Hussein, et a poursuivi son interview comme si de rien n'était, ce qui est grave pour le chef de la diplomatie française, tout-de-même. Mais on comprend que John Kerry et Jean-Marc Ayrault aimeraient bien réserver à Bachar el-Assad le même sort que celui qui a été réservé au président irakien.
Cette déclaration est d'autant plus grave que les courageuses troupes syriennes (et non pas de Bachar el-Assad) sont en train de libérer la ville d'Alep accablée sous les bombardements des islamistes parmi lesquels les amis de Jean-Marc Ayrault et de John Kerry, que les Américains et leurs alliés ont formé.  Notamment le Front al Nosra ou  Jaïch al-Islam et Ahrar al-Sham, deux groupes qui ont revendiqué des attentats suicides qui ont fait de très nombreuses victimes à Damas il y a quelques semaines, sans que cela n'ait troublé personne en Occident. La Russie avait demandé devant le Conseil de Sécurité de l'ONU que les deux derniers groupes cités soient ajoutés à la liste des groupes terroristes, mais les USA, la France et le Royaume-uni s'y sont opposés.
En effet, en Syrie et notamment autour d'Alep, les amis islamistes de l'alliance américaine combattent de front avec l'État islamique, les soldats syriens qui tentent de délivrer leurs compatriotes qui souffrent depuis 2012 sous le joug de l'État islamique. Des compatriotes qui se réjouissent de l'avancée de l'Armée syrienne qui a presque achevé de couper les routes d'approvisionnement des islamistes au grand dam des Alliés US.
 
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#Posté le jeudi 14 juillet 2016 19:58

En Syrie Assad et le Hezbollah combattent le terrorisme, Hollande soutient Al Nosra contre la Syrie

Le terrorisme en Syrie et partout est soutenu par Hollande, les USA, "israel", les Al Saoud, le Qatar, ces deux derniers sont amis et alliés de la France de Hollande et avant de Sarkozy.
 
Ici video de combats de l'armée d'Assad et du Hezbollah (ce dernier inscrit sur la liste des terroristes par les USA!!...)
 

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#Posté le mardi 12 janvier 2016 08:12

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